Sunday, December 10, 2006

Dur dur de travailler avec les Tunisiens....

Récemment, la représentation Tunisienne an Amérique du nord a sollicité quelques Tunisiens qui bossent dans l’industrie de la technologie a participer activement dans l’encadrement des étudiants tunisiens (de Tunisie) en vu de les préparer au monde des affaires et la vie professionnelle.

Une idée que je trouve exceptionnelle car ca crée un lien entre des générations et des continents, ca expose les étudiants aux toutes nouvelles méthodes de recherches, de travail et de technologies, mais ca sensibilise aussi les Tunisiens de l’étranger et les mets a contribution pour aider au développement de leur pays d’origine.

Comment ca fonctionne? Un encadreur local et un co-advisor se réunissent, définissent des sujets d’étude, généralement un thème de troisième cycle ou doctorat et entament des entrevus avec des étudiants qui sont intéressé. Ca se fait par télé-conference, ou des meetings face a face.

Au début, ca marche bien, tout est mis sur papier, ‘agreed upon’ et chacun fait son travail…mais a moitié chemin on commence à constater des problèmes du tout genre…

1/ D’abord avec les étudiants :

Avec 40 milles vacances par an, rares ceux qui avancent adéquatement. Il y a aussi le manque de concentration, et les moyens techniques limité, notamment, l’accès a internet qui est constamment interrompu, et les biblio dépourvu de références a date. D’autres problèmes moins graves étant le manque de maitrise de la langue mais aussi de la démarche. En effet, j’ai remarqué dans le très peu d’étudiants que j’ai co-encadré une envie de changer de sujet comme si ils changent de portables ou de chaussures pour suivre la mode. Au fait, ils manquent de force et de persévérance pour exploiter un sujet à fond, des que le thème s’avère plus complexe qu’en apparence, ils s’ennuient !!!!

2/ Puis avec l’autre Encadreur et la c’est plus sérieux :

Monsieur l’encadreur principal veut tout accaparer, ses idées doivent passer en premier, sans entendre, ni échanger, ni argumenter. Il est intéressé seulement par remplir son quota annuel, recueillir les ‘applauses’ lorsque l’essaie fonctionne mais aussi jeter le blâme sur ‘autrui, i.e. le co-advisor’ lorsque l'experience deroute. Wallahi, ca me dérange pas qu’il accapare tout le processus, du moment que le thème est solide, le travail avance et le résultat final est jugé acceptable.

J’ai aussi remarqué un sentiment d’insécurité envers les Co-advisor Tunisiens, comme ci ces derniers sont en compétition pour évincer Mr l’encadreur de son poste ou cherchent a intégrer le corps professoral de la dite université…pourtant avec un Co-advisor étranger (non tunisien) ils ont une attitude totalement différente, ils sont réceptifs, coopératifs et chaleureux.

Récemment, j’ai eu à faire avec un encadreur de l’IHEC, un diplômé des « grandes écoles françaises » qui passait la moitie des séances de travail à me raconter l’histoire et la différence entre le système français vs. le system anglo-saxon, comment en France la recherche était un exercice noble et éthique…et qu’ailleurs c’était « différent ». Au début c’était subtile mais au fil du temps ca devenait plutôt personnel et agaçant et je n’avais ni la patience de continuer a travailler avec lui ni de l’affronter…alors je me suis retiré.

Bref, avec bcp de patience, et de persévérance ca aboutit a de bon resultats, mais sincèrement je ne comprends pas pkoi c’est toujours difficile de travailler ou traiter avec les Tunisiens…si ce n’est pas un problème de compétence, c’est un problème de communication, si ce n’est pas de la communication, c’est l’attitude…., sinon c’est autre chose, mais toujours un problème ARTIFICIEL… en arabe, c'est du "taksir krayem"

Heureusement, que c'est du volontariat, ce n'est ni mon fort, ni mon day job :)

6 Comments:

Anonymous Anonymous said...

ah les tunisiens!

4:21 PM  
Anonymous Anonymous said...

"avec un Co-advisor étranger (non tunisien) ils ont une attitude totalement différente"
=> c'est le complexe tunisien envers les gens issue des pays développés comme s'ils traitaient avec des saint ,ça m'énerve !!!

"’est toujours difficile de travailler ou traiter avec les Tunisiens,si ce n’est pas un problème de compétence, c’est un problème de communication"
=>j'ai eu l'occasion de travailler avec des non tunisiens et bien sûr des tunisiens,des fois je me demande si je suis pas normal ,ti même un soit disant bac+4 ou bac+5 ici tu lui dit 1 il te répond 2,tu lui dit blanc il veut comprendre noir ,pfffff,rabbi ysabbarna el modda illi mazzalet! bien sûr y'a des tunisiens tbarkallah 3lihom mais ils sont rare dans le monde de travail actuel !

une note presque hors sujet:j'ai remarque durant ses derniéres année une chose :
Un tunisien fait ses études juste pour le diplome pas pour la passion ou pour exceller dans le domaine ou même pour être épanoui,mais juste bech yvayyess,exemple: qcq fait HEC bech yvayyess,choisi son sujet de master selon des critéres bech yvayyess,je sais pas,ici en tunisie les jeunes étudient bech yvayyessou walla pour faire comme les autres,walla pour respecter cerains standards de société !

ah la mentalité tunisienne ,combien je te déteste !

napo,rahou béhilek des fois,tu te désintoxique mentalement,bech wakta tabda tekhdem,etkoull hamdoullah ya rabbi 3anne3ma illi ana fiha :-D !

4:44 PM  
Anonymous Anonymous said...

Napo.moi je te felicites pour ce que tu fais. A ta place j'ignorerais le co-advisor et pense surtout a l'etudiant pour qui cette experience ne peut etre qu'enrichissante. Bravo mon ami!
Wallahi c'est une tres bonne initiative des responsables, il n'ya rien de mieux a preparer les jeunes que l'experience d'un professionnel.

6:53 PM  
Blogger Napo said...

@zied, eh oui !

@aymen. oui, le complexe me rappele celui des hotels, indhaoui 3al barrani. pour le diplome et vis, wallahi tu confirmes ce que je pense...berrasmi lehkeya wallat vis, ya wallah ahwel !!!!
pour la ne3ma wallehi, hamdullah amma mehich kemla ki nchouf machakil de ce genre fi tounis.

@samsoum. je ne peux pas ignorer le co-advisor. i have to work with him even if he's irrelvant sometimes. it's a matter of control and 'there' they love control ! so i have to 'dance' constantly if you see what i mean.
Pour les responsables, walla famma de la bonne volonte, amma peut d'interet.

7:04 PM  
Anonymous Anonymous said...

Salut,
Une proposition de passage ..
Le problème sera résolut en fesant le choix du bon Co-advisor dès le départ napo .. il en existe encore en tunisie des gens motivés et benevoles ..
les personnes qui cherchent une décoration pour leurs carrières sont facilement reperables dès les premiers entretiens, elles sont a éviter ..

8:11 PM  
Blogger Napo said...

@montasser, merci bcp pour la suggestion, je vais la suivre durant mon prochain 'pairing' toutefois je ne sais pas encore comment dire a la personne 'non, je ne veux pas travailler avec toi' mek ta3rif nous les tunisiens on est tres sensible...et je ne veux pas creer de stereotype ou de problemes.

10:35 AM  

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